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Découvrez des astuces pour protéger la planète et aider à préserver ses écosystèmes fragiles.

Ecosystèmes

Apprenez-en d’avantage sur la biodiversité et les mesures à prendre pour préserver les environnements variés.

Gemapi

La “Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations” est une compétence juridique.

La compétence GEMAPI

La GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations) est une compétence attribuée aux intercommunalités en France depuis la loi du 27 janvier 2014. Elle a pour but de leur confier la responsabilité de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations sur leur territoire.

Cela signifie que les intercommunalités sont chargées de plusieurs missions :

– La gestion des cours d’eau et des digues
– la prévention des inondations
– la préservation des espaces aquatiques

La mise en place de cette compétence a permis de renforcer la coordination et la cohérence des politiques publiques sur le plan environnemental.

Etudier le vivant

L’étude des milieux humides et aquatiques est un domaine de recherche important qui se concentre sur la compréhension de la structure, de la fonction et de la dynamique de ces écosystèmes.

Préserver

La recherche est essentielle pour comprendre l’impact des activités humaines sur ces écosystèmes, y compris la pollution, la destruction des habitats et le changement climatique.

Accompagner

Les résultats de ces études peuvent être utilisés pour orienter les politiques de gestion et de conservation, et aider à préserver ces écosystèmes vitaux pour la santé de notre planète et la vie humaine.

Observer

Les scientifiques étudient les écosystèmes en examinant les caractéristiques physiques, chimiques et biologiques de l’eau et du sol, ainsi que les espèces végétales et animales qui y vivent.

Explorer

Les milieux humides comprennent les marais, les tourbières, les zones inondables et les estuaires, tandis que les milieux aquatiques comprennent les rivières, les lacs, les réservoirs et les océans.

Faune et flore des rivières

Les roseaux

Plantes des zones humides comportant de longues tiges creuses et rigides. Les roseaux se propagent principalement par leurs racines. Une zone peuplée de roseaux est idéale notamment pour la faune aviaire.

libellule

Demoiselle bleue

La “demoiselle bleue” est une dénomination qui désigne plusieurs espèces de libellules. Les larves de libellule sont souvent aquatiques, vivant dans l’eau douce où elles se nourrissent de petits invertébrés.

Martin-pêcheur

Le martin-pêcheur est un petit oiseau coloré.
Il possède un mode de vie aquatique et se nourrit en attrapant des poissons. Il est reconnaissable à son plumage éclatant, bleu électrique, vert, rouge et orange.

Saumon

les saumons sont présents dans de nombreuses rivières du monde. Il existe plusieurs espèces de saumons dans les rivières d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Les saumons sont des poissons migrateur

Le flambé

De la famille des Papilionidae, ce papillon est facilement reconnaissable grâce à ses ailes jaunes, ses bandes noires, ponctuées de taches de couleur rouge et bleue sur les bords des ailes.

menthe

Menthe

La menthe préfère les sols humides et riches en nutriments. Elle peut être trouvée dans des habitats naturels tels que les marais, les ruisseaux et les rivières.

Le blog

Hydrologie : ce qu’il faut savoir

En savoir plus sur l’hydrologie

L’hydrologie, science de la Terre consacrée à l’étude des eaux, explore le cycle de l’eau sous toutes ses formes, depuis les précipitations atmosphériques jusqu’aux eaux souterraines et de surface. Le bassin-versant, unité géographique fondamentale de l’hydrologie, englobe la totalité d’un réseau hydrographique drainé par un cours d’eau principal et ses affluents. Les versants, constitués de roches et de sols, déterminent le cheminement de l’eau et les interactions avec la végétation et la géologie environnantes.

Lors de précipitations, l’eau s’écoule à la surface du sol sous forme de ruissellement ou s’infiltre pour rejoindre les nappes souterraines. L’infiltration dépend de la nature du sol et du sous-sol (roches sédimentaires, masses d’eau), ainsi que de la végétation et des aménagements hydrauliques. L’écoulement souterrain alimente les nappes phréatiques et les eaux de surface, telles que les fleuves, les rivières et les lacs.

En quoi consiste la gestion des eaux ?

La gestion des eaux et des ressources en eau repose sur une approche intégrée tenant compte de la quantité et de la qualité de l’eau. L’érosion, le drainage et le transport de sédiments modifient le fonctionnement hydrologique des bassins-versants et peuvent affecter la qualité de l’eau potable. L’épuration et l’assainissement des eaux usées, ainsi que la gestion des crues et des sécheresses, sont des enjeux majeurs pour la préservation des ressources en eau.

Les outils de suivi hydrologique, tels que la cartographie, la modélisation et les analyses physico-chimiques, permettent d’étudier les écoulements, les débits et les processus d’évaporation et d’évapotranspiration. Ces méthodes quantitatives fournissent des informations essentielles pour l’aménagement et la gestion des bassins hydrographiques et des environnements terrestres.
L’hydrologie contribue ainsi à une meilleure compréhension des systèmes hydrologiques, de la qualité des eaux et de la gestion des ressources en eau. Par le biais de l’étude des processus naturels et anthropiques, cette science offre des solutions durables pour préserver et optimiser l’utilisation de l’eau, tant en surface qu’en souterraine, dans le respect des enjeux environnementaux et des besoins en eau potable des populations.

Le cycle de l’eau en quelques mots

Le cycle de l’eau, également connu sous le nom de cycle hydrologique, constitue un processus naturel essentiel pour la vie sur Terre. Il s’agit du mouvement perpétuel de l’eau entre les différentes réservoirs terrestres tels que l’atmosphère, les océans, les rivières, les lacs, les glaciers, le sol et les nappes phréatiques. Ce cycle se décompose en plusieurs étapes clés, qui interagissent et se succèdent pour garantir la disponibilité de l’eau pour les êtres vivants et les écosystèmes.

– Évaporation : L’évaporation est la première étape du cycle de l’eau. Elle se produit lorsque l’eau des océans, des lacs, des rivières et autres plans d’eau s’échauffe sous l’action des rayons du soleil et se transforme en vapeur d’eau. Les plantes contribuent également à ce processus par le biais de la transpiration, qui est la libération de vapeur d’eau par les feuilles.

– Condensation : La vapeur d’eau s’élève dans l’atmosphère et se refroidit progressivement. Lorsqu’elle atteint une altitude où la température est suffisamment basse, elle se condense et se transforme en minuscules gouttelettes d’eau ou en cristaux de glace, formant ainsi des nuages.

– Précipitations : Les gouttelettes d’eau ou les cristaux de glace dans les nuages se rassemblent et grossissent jusqu’à ce qu’ils deviennent trop lourds pour rester en suspension dans l’atmosphère. À ce moment-là, ils tombent sous forme de pluie, de neige, de grêle ou de grésil, selon la température et les conditions atmosphériques.

– Ruissellement et infiltration : L’eau provenant des précipitations s’écoule à la surface de la Terre et rejoint les cours d’eau, les lacs et les océans. Une partie de cette eau s’infiltre également dans le sol et recharge les nappes phréatiques, formant des réserves d’eau souterraines.

– Stockage : L’eau est temporairement stockée dans différents réservoirs naturels, tels que les océans, les rivières, les lacs, les glaciers, les nappes phréatiques et l’atmosphère. Ces réservoirs jouent un rôle crucial dans la régulation du cycle de l’eau et permettent de maintenir l’équilibre hydrique de la planète.

– Retour à l’évaporation : Finalement, l’eau stockée dans les différents réservoirs s’évapore à nouveau, et le cycle de l’eau recommence.

Qu’est-ce qu’un bassin-versant

Un bassin-versant, également appelé bassin hydrographique ou bassin de drainage, représente une étendue géographique dont l’ensemble des eaux de pluie et de ruissellement convergent vers un même point d’écoulement, généralement une rivière, un lac ou un estuaire. Ce concept est fondamental pour comprendre les dynamiques de l’eau et son interaction avec le paysage, ainsi que pour aborder les problématiques environnementales liées à la qualité de l’eau et à la gestion des ressources hydriques.

Le bassin-versant se compose de différents éléments interconnectés qui influencent le cycle de l’eau, tels que les sols, les végétaux, la topographie, les cours d’eau et les aquifères. Les limites d’un bassin-versant sont définies par les lignes de partage des eaux, c’est-à-dire les crêtes et les sommets qui séparent les zones de drainage de différents cours d’eau.

La taille d’un bassin-versant peut varier considérablement, allant de quelques hectares pour un petit ruisseau à plusieurs millions de kilomètres carrés pour un grand fleuve, comme l’Amazone ou le Mississippi. Dans ce contexte, les bassins-versants s’imbriquent les uns dans les autres, formant un réseau hiérarchique de sous-bassins et de micro-bassins.

L’étude et la gestion des bassins-versants sont essentielles pour préserver l’équilibre des écosystèmes aquatiques et terrestres, ainsi que pour assurer la disponibilité et la qualité de l’eau pour les besoins humains et écologiques. Les activités anthropiques, telles que l’urbanisation, l’agriculture, l’industrie et la déforestation, peuvent engendrer des impacts négatifs sur le bassin-versant, tels que la pollution, l’érosion, la modification des régimes hydrologiques et la perte de biodiversité.

Ainsi, une approche intégrée et durable de la gestion des bassins-versants permet de concilier les enjeux économiques, sociaux et environnementaux, en favorisant la prévention des risques, la protection des ressources naturelles, la restauration des écosystèmes dégradés et la valorisation des services écosystémiques rendus par les bassins-versants. Cette démarche implique une coopération étroite entre les acteurs locaux, régionaux et nationaux, ainsi qu’une sensibilisation et une participation active des citoyens aux enjeux de l’eau et de l’environnement.